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Touki Bouki

Djibril Diop Mambéty, Sénégal, 1973

Malheureusement nous pouvons pas vous offrir ce film à votre emplacement.

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A Dakar où il est venu vendre son troupeau, un berger, Mory, rencontre une étudiante, Anta. Tous deux rêvent de se rendre à Paris et tous les moyens leur sont bons pour se procurer l'argent du voyage. Après de nombreuses péripéties, ils se retrouvent sur le pont d'un bateau en partance. Mais Mory refuse finalement de partir, comprenant que ce rêve n'était qu'un leurre.

Entre le quotidien des quartiers pauvres de Dakar et la représentation d'un Paris plus symbolique que réel, entre tradition et modernité, entre rêve et réalité, un classique du cinéma africain, le troisième film du cinéaste sénégalais décédé en 1998.
A Dakar où il est venu vendre son troupeau, un berger, Mory, rencontre une étudiante, Anta. Tous deux rêvent de se rendre à Paris et tous les moyens leur sont bons pour se procurer l'argent du voyage. Après de nombreuses péripéties, ils se retrouvent sur le pont d'un bateau en partance. Mais Mory refuse finalement de partir, comprenant que ce rêve n'était qu'un leurre.

Entre le quotidien des quartiers pauvres de Dakar et la représentation d'un Paris plus symbolique que réel, entre tradition et modernité, entre rêve et réalité, un classique du cinéma africain, le troisième film du cinéaste sénégalais décédé en 1998.
Durée
90 minutes
Langue
VO wolof
Sous-titres
allemand, français, anglais, italien
Qualité
1080p
Disponibilité
Suisse, Autriche, Allemagne, Liechtenstein
Parlons Grand-mère (1989)
Djibril Diop Mambéty
Sénégal
34′
Le réalisateur de Touki-Bouki a suivi et filmé le tournage de Yaaba, deuxième long métrage d'Idrissa Ouédraogo. Documentaire plein d'humour sur les aléas d'un tournage au Burkina Faso.
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Ken Bugul
Silvia Voser
Sénégal
64′
Ken Bugul est une écrivaine sénégalaise qui vit là où son âme est ancrée, en Afrique. Et sa vie est exceptionnelle. Le film que lui consacre Silvia Voser en fait une existence emblématique de la condition de toutes les femmes et de tous les rapports entre l’Afrique et l’Occident. Ken Bugul est considérée comme l’un des plus brillants écrivains sénégalais et de la littérature en langue française de ces dernières décennies. Au fil des ans, empreint d’une grande maîtrise de la langue française et d’une intransigeante attention apportée au respect de l’énoncé des signifiés de sa langue originelle, le wolof, ses romans sont devenus de véritables points de référence dans le domaine des études de linguistique. "Ce que vous lisez en français dans mes romans, c’est la façon dont on pense et parle, en wolof, dans mon village". L’histoire personnelle de Ken Bugul est assombrie par l’histoire mouvementée de l’Afrique. Elle naît en 1947 dans un village isolé du Sénégal alors colonie française. Son père a déjà 85 ans et sa mère les quittera quand elle n’aura que cinq ans. Cette expérience est fondamentale pour Ken Bugul. Mal aimée mais pleine d’énergie et de goût pour la liberté, elle fait d’exceptionnelles études pour une fille villageoise, à cette époque. En 1971, elle part en Europe poursuivre des études supérieures, elle y fréquente la haute bourgeoisie, y découvre de nouvelles idéologies et libertés, l’art moderne, la drogue, l’alcool, la solitude, l’incompréhension et le mépris, la prostitution par besoin d’affection. Comme elle écrit dans « Le baobab fou » : « Pendant vingt ans je n’avais appris que leurs pensées et leurs émotions. Je pensais m’amuser avec eux, mais en fait j’étais plus frustrée encore : je m’identifiais en eux, ils ne s’identifiaient pas en moi." C’est une jeune femme brisée qui rentrera, seule et pauvre, au Sénégal. Considérée comme folle, rejetée par sa famille et la société. Durant deux ans, elle dort dans les rues de Dakar, fréquente les marginaux, les mendiants, les prostituées et les artistes. C’est dans ces conditions, sale, affamée, presque dénudée, qu’elle commence l’ébauche de son premier roman « Le baobab fou ». Epuisée, elle rentre dans sa famille. Elle trouvera refuge, écoute et réconfort chez le Sérigne, un homme sage et vénéré. Il la prendra comme 28ème épouse, lui permettant ainsi de se réintégrer dans sa société et la soutiendra dans son désir d’écriture et de liberté. Il décède en 1981, un an avant la sortie de son premier roman « Le baobab fou ». C’est un succès. Ken Bugul est invitée à présenter son livre de par le monde, rencontre un médecin béninois avec lequel elle se marie et s’installe au Bénin. Ils ont une fille Yasmina. Il décède quatre ans plus tard. Depuis près de trente ans, roman après roman, Ken Bugul compose une peinture de sa vie de femme, de ses amours, des rapports entre son continent et l’occident. « Ecrire, dit Ken Bugul, c’est éblouir les sens, et les sens n’ont pas de couleurs ». Silvia Voser nous introduit avec délicatesse dans ce monde secret et tourmenté, celui d’une artiste dont l’œuvre nous projette vers une compréhension du monde rarement atteinte.
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Laafi - Tout va bien (1991)
S. Pierre Yameogo
Sénégal
99′
Jour faste pour Joe : il a obtenu son bac C avec mention bien. Il veut étudier la médecine en France. Mais l’accord des autorités dépend des places disponibles. Faute de pouvoir satisfaire sa demande, on lui suggère de s’adresser au ministère… S’ensuivent moult démarches administratives d’où ressort le fait qu’au Burkina Faso, comme ailleurs, c’est parfois le piston qui fait marcher la machine bureaucratique.
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