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Refugiado

Diego Lerman, Argentine, 2014

Malheureusement nous pouvons pas vous offrir ce film à votre emplacement.

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Laura est obligée de fuir avec son fils Matías. Son mari, Fabián, vient de la battre violemment, encore une fois. Laura cherche un refuge dans Buenos Aires où elle puisse se sentir en sécurité et où les deux seraient protégés. C’est ainsi que démarre un road-movie singulier, haletant, où Diego Lerman adopte le regard (encore) innocent de l’enfant qui sent, mais sans vraiment tout comprendre.

Lorsque la mère de Matías ne vient pas le récupérer à l’école, une maîtresse décide de le ramener chez lui. Arrivés sur place, ils trouvent Laura gisant sur le sol. La violence conjugale est un phénomène universel qui sévit partout. Diego Lerman en filme l’impact sur les victimes. On ne verra jamais l’auteur des violences, le mari et père Fabián, mais la peur de celles-là guidera la trajectoire des deux victimes tout au long du récit. Invisible, sauf vaguement au détour d’un couloir, il ne laisse pas de répit aux deux fugitifs. Le ressenti et l’atmosphère seront donc le moteur du drame et cela d’autant plus que le réalisateur a choisi de se placer du point de vue du gamin plutôt que celui de la mère.
Laura est obligée de fuir avec son fils Matías. Son mari, Fabián, vient de la battre violemment, encore une fois. Laura cherche un refuge dans Buenos Aires où elle puisse se sentir en sécurité et où les deux seraient protégés. C’est ainsi que démarre un road-movie singulier, haletant, où Diego Lerman adopte le regard (encore) innocent de l’enfant qui sent, mais sans vraiment tout comprendre.

Lorsque la mère de Matías ne vient pas le récupérer à l’école, une maîtresse décide de le ramener chez lui. Arrivés sur place, ils trouvent Laura gisant sur le sol. La violence conjugale est un phénomène universel qui sévit partout. Diego Lerman en filme l’impact sur les victimes. On ne verra jamais l’auteur des violences, le mari et père Fabián, mais la peur de celles-là guidera la trajectoire des deux victimes tout au long du récit. Invisible, sauf vaguement au détour d’un couloir, il ne laisse pas de répit aux deux fugitifs. Le ressenti et l’atmosphère seront donc le moteur du drame et cela d’autant plus que le réalisateur a choisi de se placer du point de vue du gamin plutôt que celui de la mère. Pari audacieux, et réussi, que de faire reposer quasiment tout le film sur Matías - un Sebastián Molinaro impressionnant de profondeur et réussissant magistralement à exprimer l’ambivalence des sentiments du petit garçon. Car s’il suit la mère, c’est un peu par force car il ne la comprend que jusqu’à un certain point. Il ressent bien ce qu’elle endure et l’effroi qui la pousse à fuir. Cependant, il tient
toujours à son père dont on comprend qu’il n’a pas subi les coups. Cette incertitude quant aux sentiments de l’enfant est la source du suspens et de la tension qui tient le film et dont le paroxysme sera atteint dans une scène extraordinaire, appelée à devenir un archétype du genre, au même titre que la scène de la douche de Psychose, de Hitchcock - où nos deux protagonistes retournent chez eux pour récupérer quelques affaires, des jouets pour Matías qui n’arrive pas à se décider alors que Fabián pourrait arriver d’un moment à l’autre. Caméra portée, puis fixe,musique minimale, tout se conjugue pour maintenir une tension extraordinaire qui fait de Refugiado un film poignant balançant entre thriller et dénonciation sociale.

Durée
94 minutes
Langue
VO espagnol
Sous-titres
allemand, français
Qualité
720p
Disponibilité
Suisse, Autriche, Liechtenstein
Lluvia (2008)
Paula Hernández
Argentine
106′
Depuis trois jours, la pluie tombe abondamment sur Buenos Aires. Alma et Roberto ne se connaissent pas encore. Solitaires et vulnérables, à la merci des flots diluviens qui s’abattent inexorablement, ils cheminent tous deux à travers la capitale. Leur rencontre fortuite va bouleverser le cours des événements. Un film somptueux, réalisé de main de maître par l’une des plus douées représentantes de la nouvelle vague du cinéma argentin. En plein embouteillage, sous une pluie torrentielle, Alma semble faire comme les autres passagers des voitures voisines, attendre tranquillement, par habitude plus que par raison, que le blocage se désengorge et que la circulation se fluidifie à nouveau, pour enfin pouvoir reprendre sa route et atteindre sa destination. Malgré ce calme apparent, il y a quelques jours, elle a quitté l'homme avec qui elle partageait sa vie depuis neuf ans. Elle est partie sans but précis, spontanément, emportant furtivement quelques effets personnels, sa voiture comme seul et ultime refuge. Après plus de trente ans passé en Espagne, Roberto est revenu à Buenos Aires, sa ville natale qu’il avait quitté enfant, avec sa mère. Désormais, il ne connaît plus personne, ne possède plus aucun lien avec la capitale argentine. Hormis ce père qu’il n’a plus revu depuis son départ et qui est au crépuscule de sa vie, dans le coma. Son appartement doit être vidé rapidement. C’est le but de ce retour sur ses terres d’origine, laissant, pour quelques jours, sa famille derrière lui. Alma est en quête de changement, sans trop savoir quoi. Elle a atteint un point charnière de sa vie et erre à travers la ville, à la recherche d’une échappatoire. Roberto cherche des pistes, des réponses, à propos de la vie de son père qu’il n’a pas connu, de ses choix passés. Un soir, subrepticement, au milieu d’un embouteillage, leur route va se croiser. Sous la pluie, encore. Avec une finesse désinvolte, une photographie impeccable, des acteurs au charisme évident (Valeria Bertuccelli, qui interprète le personnage d’Alma, a notamment joué dans XXY) et une structure narrative parfaitement maîtrisée, la réalisatrice Paula Hernandez confirme avec Lluvia, son troisième long métrage, sa place aux côtés des plus talentueux artisans de la nouvelle vague du cinéma argentin.
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Borges - Los libros y la noche (2000)
Tristan Bauer
Argentine
82′
Allant et venant entre le documentaire et la fiction, le film aborde la vie et l'oeuvre de l'un des plus grands auteurs de langue espagnole: Jorge Luis Borges. La texture du film est une juxtaposition de documents d'archives et d'univers fascinants de labyrinthes infinis de bibliothèques et de livres. Walter Santa Ana incarne le personnage créé par l'écrivain argentin, qui n'est autre que Borges lui-même. Pour commémorer le centenaire de la naissance de Jorge Luis Borges, Tristán Bauer a réalisé un documentaire où se mêlent avec maîtrise, respect et poésie, des documents d'archives, des entretiens, des photographies retraçant les principaux moments de la vie de l'écrivain, de ses positions politiques et ses déboires avec le régime Perón à ses succès internationaux. Tristán Bauer ne se limite pas à un travail d'historien, mais restitue l'univers de l'écrivain avec sobriété et subtilité : puits infinis de l'étrange Bibliothèque de Babel, multiples couloirs, cercles, miroirs, escaliers et hexagones. Il part à la rencontre du monde de Borges, de sa fiction et parvient à évoquer l'atmosphère de ses poésies, de ses contes, de ses obsessions littéraires et métaphysiques.
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Eduardo Falú (2009)
Oliver Primus Arno Oehri
Argentine
81′
C'est un voyage poétique à travers la musique singulière du maître Argentin Eduardo Falú (1923 - 2013) et en même temps, un portrait intime de ce musicien exceptionnel. Partant de sa relation intense avec le paysage du nord-ouest argentin, sa chère ville de Salta, les vastes plaines de la Pampa, les majestueuses montagnes des Andes et leurs canyons, les vallées fertiles et les hauts plateaux désertiques. Le film suit pas à pas chaque étape de la vie et carrière de Falú.
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Mémoire d'un saccage (2004)
Fernando Solanas
Argentine
119′
De la dictature militaire à aujourd'hui, l'Argentine a subi l'un des effondrements économique et social les plus brutaux qu'un pays ait pu connaître en temps de paix. Ce pays riche et sa population ont vécu l'ensemble des traumatismes dénoncés par les altermondialistes et sous le regard complice des institutions internationales.
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La dignité du peuple (2005)
Fernando Solanas
Argentine
116′
Dans la foulée de Mémoire d'un saccage, qui dénonçait les mécanismes politiques ayant conduit l'Argentine à la crise économique, La Dignité du peuple montre comment les organisations sociales et les populations les plus démunies ont fait face au chômage et à la misère qui sévissent depuis 2001.
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